1. |
Vivre
04:38
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Assis dans l'ombre sous la chaleur
A regarder passer les heures
A contempler le ciel éteint
Fumer une clope et boire du vin
Pensez à rien ça on le fait bien
La nuit s'empare de nos devoirs
Montez dans le train
Où tout est si bien
N'est qu'une fausse lueur d'espoir
A vivre heureux dans la douleur
Assis sur le réacteur
Sans se dire qu'un jour ce sera plus l'heure
De craindre ce monde de bonheur
Ici dans l'ombre sous la chaleur
A regarder passer les heures
Contemplez le ciel éteint
Fumer une clope et boire du vin
Pensez à rien ça on le fait si bien
La nuit s'empare de nos devoirs
Montez dans le train
Où tout est si bien
N'est qu'une fausse lueur d'espoir
A vivre heureux dans la douleur
Assis sur le réacteur
Sans se dire qu'un jour ce sera plus l'heure
De craindre ce monde de bonheur
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2. |
Démasqué
05:12
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Adolescent programmé qui s'en va au bal masqué
Il sait se taire il sait se plaire
En bord de mer
Ça me rappelle que j'y étais
Café frappé
Le vent souffle et a tourné
Ça surfe sur le météore
A chaque heure même quand tu dors
Pas grandi pour trop juger
Allez Paris dans mon café
Retour au calme quand on se pavane
Ça se taille des jupes
Y’a de la gambette
C'est le défilé été-été
Casquette Lacoste comme à l'époque
Plein de gaziers dans mon composte
Titine Titine juste au lit
Pas vu pas pris à la piscine
Petit short au-dessus du genou
Je le sens pas moi je vous l'avoue
Putain je me marre
Quelle drôle d'histoire
Putain je me marre
Quelques lettres dérisoires
I'm solo sous les bouclettes
Et les pirates qui font la quête
Surfeur d'argent fille de diamant
Seconde naissance à l'océan
Orée du bois moi je te vois
Veux-tu jouer encore une fois
Comme une balle de flipper
Je glisse au milieu de la vapeur
Allongé sur ma planche je me mets debout en avalanche
A l'aventure je parenthèse
Et sur le sable je me mets à l'aise
Je me mets à l'aise
Putain je me marre
Quelle drôle d'histoire
Putain je me marre
Quelques lettres dérisoires
Souvenir des fêtes à bradasser
à « Mont de’ » sait-on jamais
Fini les bicyclettes
Place à la trottinette
Futur toujours
Électrise-moi mon amour,
Électrise-moi mon amour
Seins qui tombent bas
La marée monte dans l'eau de l'invisible
Dans la matrice je prends mon pied
Et puis je glisse
Ça parle du bac, back dans les bacs
Et oui ça claque
Ça c'est pas de moi
Et mon amour seule sur sa tour livre sa science en transhumance
Antonin comme un copain
Me sert des verres en assassin
Démasqué
Je me sens pas sage
Pas à ma place
Il me dévisage
Démasqué
Je me sens pas sage
Pas à ma place
Il me dévisage
Démasqué
Je me sens pas sage
Pas à ma place
Il me dévisage
Putain je me marre
Refaire l'histoire
Putain je me marre
Quelques lettres dérisoires
Putain je me marre
Refaire l'histoire
Putain je me marre
Quelques lettres dérisoires
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3. |
Les amants
03:52
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Éloignés les amants
Se rejoignent à distance
Séparés les amants
Se murmurent des caresses
La mer s’est retirée
Sur le sable restent dessinés
Le corps
Des amants
Les éclairs des phares
Raisonnent
Jusqu'aux étoiles
On dit que la lune vient le soir
Pour se baigner dans l'eau
Les baleines ont surpris les sirènes
Aux cheveux laminaires
Le bar de la plage s'appelait
Le Poisson soleil
Sur l'infini des vagues
Les cœurs ne se lasseront jamais
Jamais
Éloignés les amants
Se rejoignent à distance
Séparés les amants
Se murmurent des caresses
Des lanternes magiques
Plus vite que le vent
Ont doublé
Les nuages
Ont doublé
Les nuages
Les éclairs des phares
Raisonnent
Jusqu'aux étoiles
On dit que la lune vient le soir
Pour se baigner dans l'eau
Les baleines ont surpris les sirènes
Aux cheveux laminaires
Le bar de la plage s'appelait
Le Poisson soleil
Sur l'infini des vagues
Les cœurs ne se lasseront jamais
Jamais
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4. |
Chambre Noire
05:55
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Parce qu'on nous a dit d'y croire alors on va continuer
Continuer à parler mal
Avec des grands gestes décalés
Devant des murs trop blancs trop silencieux
Devant des gens trop blancs et trop ennuyeux
Pourquoi tu parles fort!
Pourquoi tu rigoles fort!
Mais c'est pour mieux manger le temps mon enfant
Qui coule trop vite entre nos dents
Depuis quand nous avons pris notre temps,
Notre place dans cet espace,
Cet espace plus grand que tes bras,
Cet espace du temps
Où nous pouvons rien faire, défaire, puis refaire.
Tu me dis faire semblant de vivre,
Mais vivre est une belle farce,
Deviens une actrice qui fait du bruit
Quand elle parle et danse, transpire, renifle,
Allez joue aux grandes filles,
Prends le monde à reculons, fais des rondes,
Mais surtout fais des poses,
Raconte des histoires le soir dans ta chambre,
N’aie pas peur de l’avenir, n’aie plus peur du tout
Moi je vais continuer à jouer,
À jouer fort, à jouer pour tricher,
À jouer pour tout envoyer balader
Moi je vais continuer à jouer
À jouer à aimer, perdre et abandonner
Perdre et abandonner
Tu me dis vivre ta vie comme il le faut
Je te dis de trouver un espace
Un espace où tu te sens bien,
Où le temps ne siffle plus dans tes oreilles,
Où la lumière ne te fait plus mal aux yeux,
Je veux pousser des cris dans ton dos
Te faire sursauter et te rattraper en plein vol
Te faire tourner pour la lever cette terre,
Cette terre que tu travailles tous les jours
Tous les jours
Moi je vais continuer à jouer
À jouer mal et pas comme il le faut,
À jouer au plus fort
Moi je vais continuer à jouer
À jouer tout en restant debout
Tout en restant debout
Tout en restant debout
C'est la course pour un monde
Trop lisse et aligné
Oui mais mon monde à moi
Il a les dents de travers
Et des idées en chambre noire
Et des idées en chambre noire
Et des idées en chambre noire
Et des idées en chambre noire
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5. |
Épargne-moi
02:44
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Au lever du jour
Du dernier jour
Du jour pour toujours
Faites taire vos discours
Traversée du jour
Du dernier jour
Du jour pour toujours
Épargnez-moi vos discours
Oh oh oh
Oh oh
Oh oh oh
Oh oh
Partir pour toujours
Sans aucun retour
Zéro secours
La fuite vers d'autres jours
Traversée du jour
Du dernier jour
Du jour pour toujours
Épargnez-moi vos discours
Oh oh oh
Oh oh
Oh oh oh
Oh oh
Épargne-moi
Épargne-moi
Épargne-moi
Épargne-moi
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6. |
Le temps
03:44
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Le temps
Le temps d'avant
Le temps
Le temps dépendant
Le temps des lâches
Au loin qui fâche
Le temps qui fâche
Constat nous gâche
Le temps
Le temps d'avant
Le temps
Le temps dépendant
Gagner de la chanson
En écrivant du pognon
Voilà l'ordre lâche
Le mouvement qui fâche
Le temps
Le temps
Le temps
Le temps
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7. |
L'étoile
06:08
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Ce matin
Le ciel est triste
Il a senti
Qu'il manquait quelque chose
Dans l'air un peu de rose
Les toiles
Resteront blanches
Comme la nuit
Les pinceaux
Se sont demandés
Ce qu'ils allaient faire
De leurs putains de journées
Tout était gris
Les toiles resteront blanches
Comme la nuit
Les portes
Se sont ouvertes
Vers
Un autre chemin
Allez, prends-moi la main
Les toiles
Resteront blanches
Comme la nuit
Les cahiers se sont noircis
Fatigués, fatigués, fatigués
De raconter leurs vies
Mais rien n'est fini
Les pages
Resteront blanches
Comme la nuit
Ce soir
Les gorges sont nouées
Le ciel
Ne nous a pas épargnés
Les jeux sont faits
Les toiles
Resteront blanches
Comme la nuit
Ooooooh oooooh oooooh
Oooooh oooooh oooooh
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8. |
Forever Madame
03:53
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N'oublie pas de revenir,
Je ne suis pas qu'un souvenir
Femme d'un jour ou d'une vie,
Je t'attendrai jusqu'à minuit
Toi qui m'as aimé,
Nos jours sont-ils comptés
Amour d'une heure ou d'un été,
J'aimerais juste te parler
Tout est calme, elles me regardent
Elles
Mes Forever Madame
Aucun cri aucune larme
Juste de la bonté et du charme
Rappelle-toi cette musique,
Nos corps si jeunes et magnétiques
Passionnément à la folie
Tremblant de peur pour un baiser
Fais-moi du bien fais-moi rêver
On était pas si mauvais
Tant de souplesse, oui tant de charme
pour mes Forever Madame
Elles nous font rire, elles nous désirent
Forever Madame en devenir
Se souvenir des petits matins
Après l'amour on était bien
Toutes ces nuits blanches au fond des trains,
On s'imagine tant de parfums
Comme dans un livre ou chaque histoire
Nous délivre ses secrets
Prendre de l’âge à chaque étage,
Et nous mener au sommet
Femme de province ou de Paname
Toutes des Forever Madame
Elles nous font rire, elles nous désirent
Forever Madame comme un empire
Sur les marches de République
Tu m'attendais chaque midi
Tant de voyages pour un sourire
Qui brise nos cœurs en un soupir
Femme des villes ou des campagnes
Toutes des Forever Madame
Elles nous font rire, elles nous désirent
Forever Madame en devenir
Elles nous font rire, elles nous désirent
Forever Madame comme un empire
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Forever Madame Limoges, France
Subtile alchimie mêlant rock, textes et
lignes mélodiques, Forever madame, le
groupe qui manquait à la scène
française.
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